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 Mick Macotta - Alger

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MessageSujet: Mick Macotta - Alger   Mick Macotta - Alger I_icon_minitimeMar 30 Sep - 20:02


Mick Macotta - Alger Sl_fond_20de_20samplel


Mick Macotta - Alger Biographie_MickMaccotta1955

<MICK est de la génération des « Hallyday, Souchon, Sardou, Voulzy, Mitchell>

Dès l’âge de 12 ans, alors qu’il suit régulièrement ses cours de musique, ses parents lui offrent sa première guitare.

Il est très imprégné des nouveautés « anglo-saxonnes » et découvre le rock n’roll a travers Bill Haley, Elvis Presley, Gene Vincent, Chuck Berry et les rockeurs de cette époque. Il « flash » également sur les Platters, Paul Anka, Bob Dylan, les Bee Gees….

Lors d’un « radio-crochet », organisé par la radio nationale d’Alger « Radio Alger », il a alors 15 ans et se met à chanter une chanson de Richard Anthony, en s’accompagnant de sa guitare devant un nombreux public – On lui découvre alors un certain talent pour la guitare mais également pour le chant – il remporte ainsi le 1er prix.

Les événements de la guerre d’Algérie, font, qu’il rejoint la métropole, avec sa famille, peu de temps avant l’indépendance. Sa ville d’adoption sera TOURS, en Indre et Loire.

En fréquentant les M.J.C, les discothèques où, en cette époque, beaucoup de groupes de rock et de blues se forment pour chanter des « tubes » des Chaussettes Noires, Chats Sauvages, Champions et autres, il intègre des formations, en tant que guitariste.
Il monte alors sur la capitale pour aller jouer avec ses potes musiciens, au Golf Drouot et passe même sur la scène de l’Olympia pour participer à un concours, organisé par « Europe 1 » appelé « le Jamborée du Twist ».

Mick est connu sur la région Tourangelle en tant que Guitariste. Peu de jours avant son départ au service militaire, lui et sa formation qui s’appelle « LES SAINTS » seront convoqués pour une audition chez les disques « Bel Air » du groupe « Barclay ». Ils y croient, car « Barclay » est en passe de leur proposer un contrat.
Malheureusement, alors qu’ils montaient à Paris pour ce rdv, le véhicule dans lequel le groupe se trouvait fût accidenté et leurs projets, alors disparurent, puisque deux musiciens, blessés sans trop de gravité, ne pouvaient être aptes à cette audition.

Au retour de son service militaire, il réintègre le milieu « musiciens » de la région Tourangelle.

C’est alors que le Chef d’un orchestre de danse, leader sur la région de TOURS propose à MICK d’intégrer la formation en tant que CHANTEUR. Cet orchestre sous le nom de JAC RAYNAL, connut un grand succès sur la région centre ouest de la France en assurant souvent lors de galas, les premières parties de grandes vedettes, telles que « Eddy Mitchell » et d’autres artistes non moins connus.

Au cours des années, MICK entre dans différentes formations en tant que CHANTEUR.

Plus tard, MICK mènera une vie professionnelle dans le commercial et gardera ses contacts de musique en faisant toujours de la scène.

Depuis l’année 2005, il est beaucoup plus disponible et regagne sa ville de TOURS. Là, il reprend contact avec ses amis musiciens et monte avec eux un groupe de rock et de blues dont il est le leader et le chanteur. Ce groupe qui va de 5 à 9 musiciens joue du rythm n’blues à la française, et dans ce style, MICK reprend les « standards » des années 60-70. Le groupe s’appelle « MICK N’BLUES Génération » et joue pour des concerts un peu partout en France, mais surtout sur la région centre, là où ils sont très connus.

Le succès venant, MICK se met à écrire et à composer. Il devient officiellement membre de la « SACEM » en tant qu’auteur-compositeur.

Dans un tout autre style, la musique qu’il aime également, c’est du « Souad Massi » - « Keren Ann » - « Bernard Lavilliers » - Il est très imprégné de cette musique Hispano-Orientale, brésilienne et blues.

Il continue à faire avec son groupe du rythm n’blues, mais veut communiquer avec son public à travers des chansons plus intimistes.

Il commence à travailler sur une maquette une chanson qu’il vient de créer « COULEURS ET PARFUMS » dont le texte est rempli de nostalgie et la musique sur un style andalou et rock n’roll. Elle va beaucoup plaire et il va donc continuer à écrire et composer d’autres chansons.

Dans son album, des chansons sont aussi bien chantées dans la « nostalgie », telles que « le donneur de rêves » ou bien « la dame solitaire » mais il fait également dans le jazzy ou le rock avec des chansons toujours « dans le texte », telles que « quand je serai jeune », « la trentaine ou la soixantaine » ou bien alors « Sylvia de Marbella », une rumba remplie de soleil et que le public apprécie avec beaucoup d’engouement.

Il se produit accompagné de ses musiciens dans des salles de spectacles, théâtres, casinos et autres.

MICK MACCOTTA, doit être écouté dans une ambiance « feutrée », car si sa musique est pleine de tendresse, de bon sens et très recherchée, ses paroles sont à écouter, sans modération.

Écoutez… Savourez…c’est de la bonne chanson française, qui sort des sentiers de la variété actuelle, parce qu’elle est chantée par son auteur qui la chante, comme vous le verrez avec beaucoup de sensibilité et d’émotions. MICK, est quelque part un « écorché » de la vie de par l’exode qu’il a connu en 1962 et par sa vie chaotique à travers ses rencontres affectives, et comme il dit souvent : « Dans ma vie, je n’ai réussi que 3 choses : mes deux filles – la musique – et les contacts humains ».


Article d'Olivier POUVREAU - LA NOUVELLE REPUBLIQUE D'INDRE ET LOIRE
Marc Maccotta, à l’école d'Alger (visage entouré), avec son « copain Ali » :

EXTRAIT DE L'INTERVIEW de MARS 2012

« Nous vivions ensemble. Alger était une ville agréable. Je n’y suis jamais retourné ».

Il est né à Alger d'un père d'origine sicilienne, Edgard, ouvrier dépanneur fonctionnaire de compteurs gaz à EGA, et d'une mère stéphanoise, Renée : « Nous vivions dans la cité du Ruisseau, cité HBM (habitation bon marché). Arabes, Juifs, Français, nous étions tous de bon voisinage. Alger était plutôt pieds-noirs italiens et, l'Oranie, espagnole. »


Marc    Maccotta    se    souvient    de    son   embarquement    pour    Marseille    en juin 1962 : « Oui,  c'était  la  valise  ou  le  cercueil.  J'avais  18 ans.  Il  y  avait  des kilomètres de queues sur les quais, des gens qui attendaient jour et nuit un bateau, des vieux, des gosses dans des poussettes, des personnes avec leur cage à oiseaux sous  le  bras.  J'ai  traversé  la  Méditerranée  avec  mon  oncle  et  ma  tante.  Une
déchirure, un exode, un deuil. Raconter cela, ce n'est pas de la nostalgie mais beaucoup d'émotion. »  Après avoir vécu dans l'Ariège, la famille Maccotta s'installe à Tours « grâce à la mutation de mon père, à EDF ». Marc, devenu musicien, auteur, compositeur, n'a rien oublié des humiliations : « Nous n'avons pas été bien reçus. On nous croyait plein d'argent, on disait qu'on avait fait marcher les Arabes à la trique. Nous, nous avions le complexe de la France. On se disait qu'on n'avait pas la même intelligence, pas la même culture que les Métropolitains. On se moquait de notre accent. On s'est fait tout petit, ici, en Indre-et-Loire.
" On s'est fait tout petit, ici "

« J'ai souvenir d'un homme agressif contre mon père, à La Ville-aux-Dames, qui nous demandait de " retourner chez nous ". Les jeunes de Métropole avaient l'impression qu'on venait leur piquer les filles car on était chaleureux, on avait un accent et on les faisait rire. On nous prenait pour des cu-culs et c'est vrai qu'on était naïfs.

« Oui, nous nous sommes bien intégrés même si nous avons commencé par vivre entre nous. Nous nous retrouvions dans des cafés, place du Palais (Jean-Jaurès), à Tours ».Se repentir, aujourd'hui ? « Pas question !  Nos racines sont là-bas. Je n'ai aucune rancœur vis-à-vis des Arabes. Les politiques ont bâclé l'Algérie et nous ont trahis. On n'en parl mais on ne peut pas dire que c'est du passé, que la page est tournée. On a eu un triste sort et les Harkis plus que nous encore. Nos familles sont dispersées partout en France. »

« Pas question d'oublier! Nos racines sont là-bas. Je n'ai aucune rancœur vis-à-vis des Arabes. Les politiques ont bâclé l'Algérie et nous ont trahis. On n'en parle plus mais on ne peut pas dire que c'est du passé, que la page est tournée. On a eu un triste sort et les Harkis plus que nous encore. Nos familles sont dispersées partout en France. »
" J'ai joué Jésus "
Juillet 1962. Avec ma famille, nous débarquons à Marseille, direction Orléans où un poste attend ma mère cheminote. La tribu est hébergée chez un parent arrivé un peu plus tôt d'Algérie. C'est l'été, il fait chaud. Loin d'Oran et de ses plages, on tourne en rond au pied de la statue de Jeanne d'Arc. L'un de mes oncles réussit à se faire embaucher  dans  un  centre  de  vacances  voisin.  Compréhensive,  la  directrice l'autorise à prendre avec lui deux de ses neveux :  Ghislain, un cousin de dix mois mon aîné, et moi, haut comme trois pommes. Pas encore six ans. Ça tombe bien. En ce 15 août, jour de l'Assomption, on cherche un petit qui jouera l'enfant Jésus. Sans savoir ce qui m'arrive, je me retrouve allongé dans une cagette en forme de berceau avec une hostie dans la bouche. Mon premier rôle fut sans parole.


Olivier Pouvreau
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